LE MAGAZINE DES SCIENCES DE L’UNIVERS EN AFRIQUE
Février 2022

Février 2022

01/02/2022   Nouvelle Lune
02 et 03/02/2022    Rapprochement entre la Lune et Jupiter au coucher du Soleil

 

05/02/2022    Rapprochement entre Mars et M 22 au petit matin
08/02/2022    Premier Quartier de la Lune
09/02/2022    Vénus est à sa magnitude maximale (-4.6)
13/02/2022    Rapprochement entre la Lune et Pollux
15/02/2022    Rapprochement entre la Lune et M 44
16/02/2022    Pleine Lune
16/02/2022    Rapprochement entre la Lune et Régulus
20/02/2022    Rapprochement entre la Lune et Spica
23/02/2022    Dernier Quartier de la Lune
27/02/2022    Rapprochement entre la Lune, Mars et Vénus

 

28/02/2022    Rapprochement entre la Lune et Mercure
Deux astronomes algériens en Antarctique

Deux astronomes algériens en Antarctique

 

 

Quand on pense au continent Antarctique, on pense certainement plus facilement au froid glacial et aux manchots empereurs qu’à un observatoire astronomique. Et pourtant, le continent blanc est une terre particulièrement propice aux observations astronomiques, au moins pendant l’hiver austral. Imaginez une nuit qui dure de mai à août, rendant possible des observations longues pour mesurer des variations de brillance d’astres, et un ciel stable et sec, limitant au maximum la scintillation des étoiles. Ce sont les conditions trouvées au centre du continent, au Dôme C, un plateau situé à 75° de latitude sud et culminant à plus de 3000m d’altitude, le lieu où a été́ installée la base scientifique franco-italienne Concordia. Cette station accueille jusqu’à 70 scientifiques en été́ et une douzaine de personnes en hiver, qui y étudient notamment l’évolution du climat de la terre, mais aussi l’astronomie. La température peut tout de même y descendre jusqu’à -80 degrés!

 

 

C’est dans ce lieu que deux astronomes algériens, Djamel Mékarnia et Karim Agabi, ont décidé́ d’établir leur terrain de jeu favori :  la recherche d’exoplanètes. Ces planètes tournant autour d’autres étoiles que le soleil. Djamel et Karim travaillent actuellement au laboratoire Lagrange de l’Observatoire de la Côte d’Azur, après avoir traversé́ la méditerranée et quitté leur Algérie natale, où ils ont étudié́, pour faire une thèse de doctorat en astrophysique à l’Université́ de Nice Sophia Antipolis (maintenant appelée Université́ Côte d’Azur). Karim Agabi a été́ l’une des premières personnes a effectuer un hivernage au Dôme C, en 2005. Il faut savoir que pendant l’hiver austral (de février à novembre), la station est complètement isolée du monde, et n’est accessible par aucun moyen.  Les chercheurs sont alors en totale autarcie. Une mission d’hivernage dure en général 10 mois. Djamel Mékarnia et Karim Agabi ont tous les deux effectué deux hivernages, en 2007 et 2011 pour Djamel, 2005 et 2010 pour Karim.

 

 

Mais que font donc ces deux briscards de l’Antarctique au Dôme C? Ils travaillent actuellement à l’optimisation du projet ASTEP (Antarctica Search for Transiting ExoPlanets), un télescope qui étudie les exoplanètes en utilisant la méthode des transits. Si une planète orbitant une étoile passe devant celle-ci, il est possible d’observer une baisse de luminosité́ de l’étoile. Afin d’observer de tels transits, des observations durant de longues périodes sont nécessaires. Les nuits d’hiver de l’Antarctique sont alors idéales. Actuellement, le télescope ASTEP est entièrement robotisé et ne nécessite pas d’un hivernant dédié pour le programme.  Cependant, un hivernant d’un autre programme prend en charge l’instrument et intervient si besoin lorsqu’on le lui demande. Cette robotisation a été́ possible car la station est reliée en permanence à internet grâce à une liaison satellitaire, avec un débit réduit de 1Mbytes/s max. Le télescope fonctionne donc entièrement en mode automatique, enregistre les données qui sont traitées sur place grâce à un serveur de calcul et seuls les résultats sont envoyés à Nice.

Djamel et Karim ne se déplacent plus donc que pendant la période estivale australe (il fait tout de même -30 degrés!) de novembre à fin janvier pour la maintenance de l’instrument, la mise à jour des différents softs de contrôle du télescope et traitement des données ainsi que le backup des données sur disques durs pour un éventuel retraitement plus fin. Ces deux chercheurs algériens ont dû s’exiler en France pour assouvir leur passion de l’astrophysique, et leur souhait le plus fort est de voir l’Algérie s’engager le plus activement possible pour former et garder ses jeunes talents!

 

Eric Lagadec

Observation de la grande comète de 2020 (C/2020 F3 NEOWISE) depuis la Tunisie

Observation de la grande comète de 2020 (C/2020 F3 NEOWISE) depuis la Tunisie

Notre système solaire est composé de 8 planètes principales et leurs satellites, de planètes naines ainsi que des centaines de milliers de petits corps orbitant autour du soleil. Les comètes font aussi partie de petits corps du système solaire, des corps célestes constitués d’un noyau de glace et de poussière en orbite autour du Soleil.

Photo n°1 : Aspect de la comète avec une pose de 3,2 sec par un APN Canon 600D muni d’un objectif de 200mm (8 juillet 2020)

Ces astres se sont formés  il y a environ 4,5 Milliards d’année, avec la formation de notre soleil.  Ceci nous pousse à souligner l’importance de l’étude de ces petits corps pour mieux affiner le scénario de formation du système solaire. La théorie la plus acceptée postule que ces comètes sont issues d’un large réservoir principal au confins du système solaire sous forme d’un nuage nommé le nuage d’Oort, et d’un second réservoir plutôt sous forme d’anneau nommé ceinture de Kuiper.

On classe les comètes essentiellement selon leur période de révolution autour du Soleil; les comètes à orbite très excentrique et allongée de période excédant 200 ans, voire parabolique ou hyperbolique qui passent dans ces deux derniers cas qu’une seule fois au périhélie, désignées par la lettre C/ suivie de l’année de la découverte puis une lettre désignant la quinzaine de la découverte de l’année puis un numéro correspondant au rang de la découverte durant cette quinzaine.

La deuxième catégorie est celle des comètes dites périodiques à orbite elliptique de période inférieure à 200 ans et qui peuvent passer plusieurs fois près du soleil, telle que la célèbre comète de Halley, et désignées par la lettre P.

Après les déceptions de la communauté astronomique en rapport avec  les comètes C/2019 Y4 Atlas et C/2020 F8 SWAN au début de l’année 2020, le mois de juillet 2020 nous a réservé une très belle surprise.

En effet, la comète C/2020 F3 NEOWISE, découverte par le télescope robotisé Near Earth Object Wide-field Infrared Survey Explorer le 27 mars 2020, a vu son activité augmenter fin juin 2020 peu avant son passage en périhélie. Ainsi, il s’agissait d’une comète dont la période dépassait 200 ans, découverte durant la 6ème quinzaine de l’année 2020. Durant cette 6ème quinzaine, cette comète était de la 3ème à être découverte.

OBSERVATION DE LA COMÈTE C/2020 F3 NEOWISE:

Après son passage au périhélie le 3 juillet 2020 à 16h TU, à 0,29 unité astronomique du Soleil et avec une orbite à grande inclinaison sur l’écliptique, la trajectoire apparente a amené cette comète au nord. Ainsi le 7 juillet 2020, cette comète a été visible au petit matin en Tunisie, dans la constellation du Cocher.

L’aspect visuel à l’œil nu était spectaculaire. Le noyau était brillant pseudo-stellaire de magnitude voisine de 2.5, le 7 et 8 juillet 2020. Ce noyau était entouré par une coma d’où s’est détachée une queue qui s’est étirée sensiblement sur 5 degrés et sensiblement perpendiculaire à l’horizon local. La magnitude était globalement voisine de 1. L’aspect de cette comète était le plus spectaculaire depuis 1997, année durant laquelle la comète Hale-Bopp était observable.

L’aspect au télescope CPC800 de la SAT le 8 juillet 2020, a révélé une comète très brillante de couleur jaunâtre avec une importante queue de poussières développée à partir de deux jets émanant du noyau cométaire. La queue ionique n’était pas visible.

 

Photo n°2 : Pose unitaire de 15 secondes par un APN Canon 600D au foyer d’un CPC 800 montrant la coma et la partie interne de la queue de poussières de C/2020 F3 (8 juillet 2020 vers 3h TU)

 

La Société Astronomique de Tunisie (SAT) a décidé d’organiser une campagne d’observation spectroscopique de la comète C/2020 F3 NEOWISE durant la nuit du 10 et 11 juillet 2020. Le choix du site d’observation a été le Biotech Pole de Sidi Thabet, un choix judicieux devant une moindre pollution lumineuse et un horizon nord dégagé. Durant cette campagne la SAT à réussi à observer et photographier la Comète C/2020 F3 NEOWISE et d’en avoir le spectre.

 

SPECTRE DU NOYAU DE C/2020 F3 NEOWISE

Le spectre du noyau de cette comète a été obtenu par un réseau de transmission SA100 non muni d’une fente situé devant une caméra ZWO120MM au foyer d’un CPC 800 entraîné sur une monture altazimutale.

L’acquisition du spectre a été faite par une accumulation de 200 poses de 2 secondes chacune avec traitement par les logiciels IRIS et VisuelSpec.

Figure 1: Spectre de la comète C/2020 F3 NEOWISE

 

Comme le montre ce spectre, l’émission de la lumière jaune était due au Sodium ionisé. On peut aussi identifier les raies de Swan dues au carbone diatomique C2 et triatomique C3 et les traces aussi du cyanure CN et de l’Azanyl ou le dihydrure d’azote NH2. Le NH2 est obtenu par dissociation de l’ammoniac NH3 sous l’effet du rayonnement solaire (hv) selon la formule suivante:

NH3  + hv  → NH2 + H

Les raies telluriques identifiables à droite du spectre (O2, O3 et H2O) sont dues à l’atmosphère terrestre.

 

JETS DE LA COMÈTE

Le dépouillement des données acquises durant cette campagne nous a permis de constater que le noyau était très actif. Les techniques de modélisation par ondelettes et de gradient rotationnel nous ont permis d’identifier au total 9 jets dont deux jets importants principaux.

Photo n°3: Zoom sur le noyau de C/2020 F3 NEOWISE montrant les jets actifs émanant de ce dernier
(8 juillet 2020).

 

Photo n°4 : Jets actifs émanant du noyau de C/2020 F3 NEOWISE montrant d’une manière plus nette leur relation avec la queue de la comète (8 juillet 2020).

 

OBSERVATION ULTÉRIEURE DE LA COMÈTE

A partir du 12 juillet 2020, la comète est devenue observable en début de nuit  et en fin de nuit. Le 16 juillet 2020, exploitant de bonnes conditions météorologiques, la photo n°5 a été acquise montrant toute la splendeur de la queue de cette comète qui évoluait dans la constellation du Lynx.

Jusque là, la queue la plus prédominante était celle des poussières, de couleur jaunâtre. Une queue bleuâtre ionique est devenue de plus en plus brillante au fil du temps avant de baisser en éclat à partir du 23 juillet 2020.

Passant ensuite dans la constellation de la Grande Ourse, son éclat a commencé à baisser, et particulièrement de son noyau qui n’est plus perceptible  à l’œil nu à partir du 19 juillet 2020. La dernière visibilité à l’œil nu de cette comète était le 25 juillet 2020, deux jours seulement après son passage à la plus courte distance de la Terre.

La dernière photo prise de cette comète par un APN doté d’un objectif de 200mm a été capturée le 31 juillet 2021 en début de nuit, la comète évoluait dans la constellation de Coma Berenices et la magnitude estimée était de 5.

Photo n°5: La comète C/2020 F3 NEOWISE le 16 juillet 2020 en début de nuit, mode suivi de la comète activé. Nous pouvons remarquer la structure de la queue jaunâtre de poussières et celle bleutée ionique.

 

Photo n°6: La comète C/2020 F3 NEOWISE le 31 juillet 2020 en début de nuit, mode de suivi des étoiles activé. La galaxie NGC 4565 est devinable sur cette photo en haut à gauche.

 

La comète C/2020 F3 NEOWISE avait avant son passage au périhélie une période orbitale estimée à 4400 ans. Sa période après le périhélie est passée à 6700 ans en rapport essentiellement aux forces non gravitationnelles liées à l’éjection des poussières qui l’ont accéléré davantage sur son orbite.

Photo n°7: Groupe de la campagne d’observation

 

Les membres de la SAT qui ont contribué à ce travail sont:

  • Sofien Kamoun: Président de la Société Astronomique de Tunisie et membre des commissions des éphémérides, d’astrophotographie et de spectroscopie,
  • Hichem Ben Yahia: Vice Président de la Société Astronomique de Tunisie et membre de la commission de spectroscopie,
  • Abdelhafidh Tayahi: Vice Président de la Société Astronomique de Tunisie et membre de la commission nationale d’éducation NEAC-IAU,
  • Jaidane Nejmeddine: Membre fondateur et ancien vice-président de la SAT, astrophysicien et Professeur de physique à la Faculté des Sciences de Tunis,
  • Kadija Ferjani: trésorière Adjointe de la SAT et membre de la commission d’astrophotographie,
  • Lamjed Soltani: membre actif de la SAT et de la commission d’Astrophotographie,
  • Nissem Abdeljelil: membre actif de la SAT et de la commission d’Astrobiologie,
  • Khaoula Charrek: membre actif de la SAT et de la commission de planétologie,
  • Mehe Ben Ftima: membre actif de la SAT et de la commission  d’Astrophotographie,
  • Imen Sleimi: membre actif de la SAT et de la commission d’Astrophotographie,
  • Chaima Bhibah: membre actif de la SAT et présidente du club Astro FST,
  • Firas Jabnoun: Technicien au Centre National des sciences et des technique Nucléaire.

 

Nous tenons à exprimer nos sincères remerciements pour :

  • Pr Hamadi AYADI: Président Directeur Général du Biotech Pole de Sidi Thabet,
  • Pr Adel TRABELSI: membre d’honneur de la SAT, professeur en physique des particules, et en physique nucléaire, astrophysicien et directeur général du centre national des sciences et technologies nucléaires,
  • Pr Samia CHARFI KADDOUR: présidente d’honneur et membre fondateur de la SAT, Professeur en Physique de la matière condensée, astrophysicienne et directrice générale de la recherche scientifique au ministère de l’enseignement supérieur et la recherche scientifique,

Pour leur aide précieuse et l’organisation logistique de cette campagne d’observation.

Toutes les photos et figures de cet article sont la propre production de la SAT.

Sirius Astro-Club célèbre la journée internationale des astéroïdes au Bénin, en Afrique

Sirius Astro-Club célèbre la journée internationale des astéroïdes au Bénin, en Afrique

La Journée des astéroïdes (Asteroid Day) au Bénin a été célébrée pendant 3 jours grâce à un nouvel organisateur d’événements, le club d’astronomie Sirius Astro-Club Bénin. 

Fondé par Prudence Ayivi à l’automne 2020, le club a d’abord été créé sur Facebook dans le but de partager des informations sur l’astronomie au Bénin et dans le monde. Le nom « Sirius » a ensuite été ajouté, en référence à l’étoile principale de la Constellation du Grand Chien, qui est l’étoile la plus brillante dans le ciel nocturne des pays africains. 

En avril 2021, Prudence a gagné un télescope SSVI grâce à un concours organisé par RFI (Radio France Internationale) et le magazine web L’Astronomie Afrique, ce qui a permis au club de lancer officiellement des activités sur le terrain.

Un intervenant à l’Université d’Abomey-Calavi pour la journée des astéroïdes au Bénin.

 

Sirius Astro-Club a décidé de co-organiser son tout premier événement Asteroid Day avec le Club Astronomique Orion, organisateur de longue date. L’événement de trois jours a été organisé à l’Université d’Abomey-Calavi pour les étudiants et toute personne souhaitant en savoir plus sur les astéroïdes. 

Membres de Sirius Astro-Club.

 

Les activités comprenaient des conférences sur le rôle des astéroïdes dans la formation du système solaire, les dangers des impacts ici sur terre et leur rôle dans l’exploration future de l’espace. Les jours suivants, les participants ont utilisé un télescope pour observer les cratères d’impact sur la Lune et ont discuté des méthodes permettant de protéger la Terre des astéroïdes. 

Lorsqu’on lui a demandé pourquoi Prudence soutenait la Journée des astéroïdes, il a répondu qu’il cherchait à démystifier les astéroïdes comme de simples tueurs de planètes. « Avec nos événements, nous laissons toujours les gens dire ce qu’ils pensent des astéroïdes et comment nous pouvons protéger la vie sur terre de ce danger permanent. Donc si vous voulez parler avec d’autres personnes, apprendre à traquer les astéroïdes et partager vos opinions, il suffit de venir à nos événements. »

Pour leur tout premier événement, les membres de Sirius Astro-Club ont été extrêmement heureux d’observer à quel point les participants étaient curieux et engagés sur le sujet. Pour leur prochaine édition de la Journée des astéroïdes, le club espère planifier un événement basé sur l’importance du suivi des objets géo-croiseurs et de la défense planétaire. 

Cliquez ici pour en savoir plus sur la Journée des astéroïdes organisée par Sirius Astro-Club.

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High Atlas Observatory – Un nouvel observatoire Marocain

High Atlas Observatory – Un nouvel observatoire Marocain

Dans le cadre d’une coopération avec l’Observatoire astronomique de l’Oukaïmeden, l’Association Marocaine d’Astrophotographie a construit un observatoire (HAO : High Atlas Observatory) à toit ouvrant équipé de six piliers pour accueillir 6 télescopes pour renforcer la coopération fructueuse entre les astronomes amateurs et professionnels au Maroc.

Situé à 2778 mètres d’altitude, le HAO est localisé à Oukaimeden côtoyant plusieurs observatoires de renommée mondiale.

Les travaux de construction de l’Observatoire HAO ont commencé début janvier 2021 et l’inauguration est prévue pour juillet 2021.

Actuellement, 5 télescopes sont installés dans l’observatoire et le sixième le sera début 2022.

Après quelques mois d’activité, le « Minor Planet Center» (Centre des planètes mineures), organisme dépendant de la division III de l’Union astronomique internationale, a attribué, lundi 13 septembre 2021, un nouveau code «Z02» à l’observatoire, suite à des relevés astrométriques soumis par Mr Aziz Kaeouach, l’un des membres de l’Association. Ce code est le troisième du genre obtenu par les marocains après celui en 2007 «J43» à partir de la tour principale de l’Observatoire, équipée à l’époque d’un télescope «Celesteron» de 14 pouces, et le deuxième code «Z53» obtenu en 2016 pour la coupole «Trappist» équipée d’un télescope de 60 cm de diamètre.

Le HAO est destiné à effectuer des missions d’ordre scientifique (recherches d’astéroïdes, exoplanètes…), ainsi que l’astrophotographie contemplative et artistique.

Un exemple de détection des exoplanètes :

Deux exemples d’images prise à l’observatoire:

IC 1848
La nébuleuse de l’âme ou du fœtus est située dans le bras de la constellation de Cassiopée à environ 6 500 années-lumière de chez nous. Cette nébuleuse est associée à plusieurs jeunes amas ouverts d’étoiles très chaudes qui peuplent cette région. Leurs rayonnements ionisent les nuages de gaz aux alentours et donnent au fœtus sa forme très reconnaissable.
Détails techniques :
– lunette apo Takahashi FSQ 85 à F/D 5.3
– monture iOptron 60 cem ec
– Asi 2600 mm pro
– Filtres astronomik 6nm
– Échantillonnage d’acquisition : 1,7 arcsec
– 171x300s HA soit 14 h 15 min
– 98 x 600s O3 soit 16 h 20 min
-181x300s S2 soit 15 h 05 min
– 3 x 30 x 60s RGB soit 1 h 30 min
– Intégration totale : 47 h 10 min
– DOF : 31/149/25
– Date : Octobre 2021.

 

SNR G116.9 +00.1
C’est un rémanent de supernova qui s’est produite il y a plus de 7500 ans située à environ 10000 années-lumière de chez nous en direction de la constellation de Cassiopée.
Il s’agit des restes filamentaires de supernova qui présentent une forme de coquille dont une partie est composée d’oxygène doublement ionisé (en bleu) alors que le reste (en rouge) est essentiellement de l’hydrogène ionisé.
Détails techniques :
– lunette apo Takahashi FSQ 85 à F/D 5.3
– monture iOptron 60 cem ec
– Asi 2600 mm pro
– Filtres astronomik 6nm
– Échantillonnage d’acquisition : 1,7 arcsec
– 92 x 600s HA soit 15 h 20 min
– 181 x 600s O3 soit 30 h 10 min
– 3 x 30 x 60s RGB soit 1 h 30 min
– Intégration totale : 47 h

 

Zacharia Belhaj

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