LE MAGAZINE DES SCIENCES DE L’UNIVERS EN AFRIQUE
Un burkinabé dans le monde de l’astronomie multi-messager

Un burkinabé dans le monde de l’astronomie multi-messager

Dans le vaste et captivant domaine de l’astrophysique, ma participation aux projets d’observation LIGO/Virgo/KAGRA marque une aventure scientifique remarquable. Elle me permet de contribuer significativement à l’expansion de notre compréhension de l’univers. Ma thèse de doctorat est consacrée à l’analyse des données et au développement théorique, avec pour but de faciliter l’identification conjointe d’ondes gravitationnelles et de leurs contreparties électromagnétiques. Depuis la première détection simultanée d’une onde gravitationnelle et de sa contrepartie électromagnétique en 2017, relever ce défi demeure une priorité.

 

Mon apport principal réside dans l’affinement de la précision des alertes d’ondes gravitationnelles, un aspect critique pour mobiliser rapidement les réseaux de télescopes mondiaux. Cela permet de repérer les contreparties électromagnétiques liées aux phénomènes cosmiques. Pour y parvenir, j’ai contribué à la mise à jour et au développement d’outils innovants comme NMMA (Nuclear-Multi-Messenger-Astronomy) pour l’analyse multi-messager et gwemopt (Gravitational-wave Electromagnetic Optimization) pour l’optimisation de la détection électromagnétique. J’ai également travaillé sur la mise à jour de Ligo.Skymap et l’intégration de Skyportal, une plateforme collaborative pour l’astronomie du domaine temporel.

 

Ma participation aux simulations des cycles d’observation O4 et O5 de LIGO/Virgo/KAGRA a été particulièrement enrichissante. Elle m’a permis de fournir des estimations précieuses à la communauté astronomique, aidant ainsi à la détection des contreparties électromagnétiques des événements cosmiques. Une innovation majeure de mon projet a été l’intégration de SkyPortal avec NMMA, améliorant significativement l’analyse des événements astronomiques transitoires. Cette avancée optimise les stratégies observationnelles grâce à une analyse détaillée et en temps réel des courbes de lumière, profitant à l’ensemble de la communauté astronomique.

 

Un défi particulier de ma recherche est la réduction du bruit dans les signaux détectés, un élément clé pour la détection efficace des ondes gravitationnelles. Grâce à l’utilisation de l’algorithme DeepClean, j’ai réussi à éliminer divers bruits, améliorant la détection des fusions binaires compactes par le détecteur Virgo. Cette avancée représente un pas significatif vers l’amélioration de la sensibilité du détecteur.

 

Par ailleurs, mon intérêt pour les mystères de l’univers m’a poussé à explorer les liens entre la matière noire, en particulier les trous noirs primordiaux, et les supernovae riches en calcium. Cette ligne de recherche offre des perspectives nouvelles sur des phénomènes cosmiques encore peu compris et pourrait transformer notre compréhension des processus explosifs cosmiques et de l’évolution stellaire.

 

En partageant mon parcours, je souhaite mettre en lumière l’importance de mes travaux en astrophysique multi-messager et encourager d’autres étudiants, notamment en Afrique, à se lancer dans cette quête de savoir. L’astrophysique est un domaine où chaque découverte nous rapproche un peu plus des secrets de l’univers, et je suis fier de contribuer à cette exploration scientifique.

R. Weizmann Kiendrébéogo

 

R. Weizmann Kiendrébéogo, doctorant à l’Université Joseph Ki Zerbo à Ougadougou (Burkina Faso) et au laboratoire Artémis de l’Observatoire de la Côte d’Azur (Nice, France)

L’ile Maurice, lauréate du challenge international Younivers

L’ile Maurice, lauréate du challenge international Younivers

Entre mars et décembre 2023, 129 jeunes d’Albanie, Belgique, France, Liban, Madagascar, Maurice, Sénégal et Syrie de 11 à 18 ans, ont réalisé 56 vidéos astronomiques, toutes diffusées sur la chaîne youtube de la Société Astronomique de France Younivers. La finale internationale s’est déroulée en visio à Tirana en Albanie. Tous les lauréats de chaque pays ont gagné une lunette astronomique offerte par SSVI.  La lauréate du challenge de la francophonie est Melvika Gajeelee (Ile Maurice) et a gagné une météorite lunaire offerte par Luc Labenne.

Découvrez tous les lauréats sur la chaine Younivers.

Melvika Gajeelee a répondu à la question « Pourquoi les saisons durent-elles plus longtemps sur Uranus? »

 

Félicitons également la lauréate Malgache qui a répondu à la question « Pourquoi les galaxies ont-elles différentes formes?. »

 

Bravo à la lauréat Sénégalaise qui a répondu à la question « Pourquoi y a-t-il des trous noirs? »

 

 

 

 

Astronomie pour l’éducation dans l’espace francophone – Tunis

Astronomie pour l’éducation dans l’espace francophone – Tunis

Du 9 au 11 novembre 2023, s’est tenu à Tunis, le deuxième colloque international de l’astronomie réunissant les pays francophones.

 

Ce colloque fait suite à la première édition qui s’est tenue en 2021 en distantiel et qui avait pour objectifs, le partage des expériences de recherches et d’enseignement et la médiation pour promouvoir l’utilisation de l’astronomie pour l’éducation.

L’institut régional de formation (IRF) de la zone Maghreb-Est et le lycée français Pierre Mendès France ont abrité cette rencontre.

65 participants, tous experts en astronomie ont pris part aux échanges proposés par le comité scientifique, organisateur de cet évènement.

Contrairement à la première édition, qui s’était déroulée en conférences, ce colloque reposait sur l’animation des ateliers en groupes restreints avec la participation active de tous les membres inscrits. Au total 22 ateliers ont été réalisés impliquant chercheurs, enseignants et médiateurs. Le contenu de ces ateliers sera intégré sur le site officiel de l’Office of Astronomy for Education (OAE, Bureau de l’Astronomie pour l’Education) comme ressources éducatives.

Les productions concerneront tous les niveaux d’enseignement et toutes les dimensions des programmes liés à l’enseignement de l’astronomie dans les pays francophones. Un document commun sera publié et fera office d’ouvrage contenant les actes du colloque.

Par ailleurs, une journée de sciences participatives a eu lieu, animée par des experts en planétologie, en sciences spatiales et analyse de laboratoire. Ce panel a exposé des séquences de recherches, de découvertes scientifiques et plein d’autres projets en cours de réalisation.

Pour terminer, les séances d’observation ont eu lieu dans la nuit du vendredi 10 novembre. Les participants ont pu admirer les anneaux de Saturne sous le ciel étoilé de Tunis. Comme cerise sur le gâteau, ils ont visité le samedi matin le musée de Bardo où sont exposés de milliers d’objets du puissant empire romain.

 

Jacob Tolno / Association Guinéenne de L’astro (AGA)

Malagasy Astronomy Meeting 2023 : Astronomy in Madagascar – the Past, Present, Future

Malagasy Astronomy Meeting 2023 : Astronomy in Madagascar – the Past, Present, Future

Le tout premier meeting malgache d’astronomie a eu lieu du 13-15 Décembre 2023 à Antananarivo sous le thème “Astronomie à Madagascar : Le passé, le présent et le futur”.

L’événement a rassemblé la communauté malgache d’astronomie ainsi que toutes les principales parties prenantes pour discuter de l’état actuel de l’astronomie dans le pays et de préparer la participation des astronomes et étudiants malgache à l’assemblée générale de l’Union Astronomique Internationale en Août 2024 en Afrique du Sud.

 

Participants et invités au Malagasy Astronomy Meeting 2023

 

Ce meeting a été organisé par les membres professionnels de l’association Malagasy Astronomy and Space Science en collaboration avec l’Université d’Antananarivo, l’association d’astronomie Haikintana, IAU OAO National Outreach Coordinator et IAU OAE National Astronomy Education Coordinator pour Madagascar; et sponsorisé par IAU General Assembly – Vision 2024. Durant ces trois jours, les communications se sont orientées sur deux axes, la recherche et l’éducation/vulgarisation.

La première journée s’est divisée en plusieurs parties dont la cérémonie d’ouverture officielle, plusieurs présentations orales, une séance présentation de poster et une discussion à la fin.

 

Vice président de l’Université d’Antananarivo durant le discours d’ouverture du MAM 2023

 

La cérémonie d’ouverture s’est faite pendant la matinée. Le Vice Président de l’Université d’Antananarivo y a évoqué le grand intérêt de l’université pour les sciences de l’espace et son développement. Elle a ensuite été suivie par deux présentations, celle du Prof Minoson Rakotomalala et celle du Prof Charles Ratsifaritana, qui sont deux piliers de l’astronomie à Madagascar. Le Prof Rakotomalala M. a parlé des étapes réalisés pour mettre en place le parcours d’astronomie et d’astrophysique à l’université d’Antananarivo en 2014, il a aussi mis en avant les étudiants malgaches qui sont aller en Afrique du Sud depuis 2009 pour constituer les premiers astronomes professionnels de Madagascar. Le Prof Ratsfaritana C. a mis en lumière la participation de Madagascar au projet SKA (Square Kilometer Array) en tant que pays africain partenaire, grâce à l’antenne de 32m à Arivonimamo.

 

Respectivement les professeurs Rakotomalala Minoson et Ratsifaritana Charles

 

Cette première journée a aussi été marquée par la participation des parties prenantes et des principaux sponsors de l’astronomie à Madagascar. Le South African Astronomical Observatory (SAAO) représenté par son directeur le Prof Petri Väisänen, le South African Radio Astronomy Observatory (SARAO) représenté par sa directrice général Mme Pontsho Maruping et son résponsable de développement du capital humain et renforcement des capacités de recherche, Dr Mthuthuzeli Zamxaka qui est venu en personne, ont pris part à cela. Sans exception, ils ont parlé de l’implication et la contribution importante des étudiants et chercheurs malgaches dans le domaine de l’astronomie, particulièrement en Afrique du Sud. Le Dr Mthuthuzeli n’a pas oublié de mentionner que les malgaches font partie des meilleurs et finissent toujours à temps leurs études.

 

Intervention du Dr Mthuthuzeli Zamxaka

 

Les étudiants et les chercheurs ont aussi eu l’opportunité de présenter leurs recherches à travers des communications orales et des posters pour cette première journée.

La discussion, dirigée par le Prof Solohery Randriamampandry, s’est orientée sur la recherche ainsi que la préparation à la participation de Madagascar à l’Assemblée Générale de l’IAU en Afrique du Sud pour cette année 2024.

 

Présentation de poster faite par une étudiante en Master

 

Le deuxième jour commençait à 8h du matin jusqu’à l’après-midi. Les interventions accès sur la recherche s’étaient enchaînées dans la matinée et celles sur l’éducation et l’outreach après. A la fin de la journée, une séance de discussion a aussi pris place, des échanges se sont fait sur comment valoriser encore plus l’astronomie à Madagascar. Il a été décidé qu’une journée nationale de l’astronomie sera fixée entre le mois d’Août et Septembre de chaque année pour célébrer cette science dans le pays.

 

Présentation de Princy Ranaivomanana sur les recherches qu’il effectue pour son PhD à l’Université de Radboud et KU Leuven

 

Présentation de Mializo Razanakoto sur l’association d’astronomie Haikintana

 

Le dernier jour a aussi débuté à 8h du matin. Des présentations ont encore été données jusqu’à midi, où le discours de clôture du meeting a été donné par le Prof Rakotomalala M.. Notons que l’ambassadeur de l’Afrique du Sud résidant à Madagascar est venu assisté à cette dernière journée.

 

Les participants du MAM 2023 avec l’Ambassadeur de l’Afrique du Sud résidant à Madagascar

 

Dans l’après midi, pour vraiment terminer en beauté, une conférence pour le grand public, intitulée : “Advancing astronomy in Madagascar: our milestones, challenges, and way forward “ a été donnée par Dr Zara Randriamanakoto à l’Institut et Observatoire de Géophysique d’Antananarivo (IOGA) lieu historique où l’astronomie à débuté dans ce pays. Dans sa présentation, elle a raconté l’histoire de cette science à Madagascar, de l’arrivée des jésuites au XIXe siècle à maintenant. Elle a également mentionné les problèmes rencontrés et les défis à relever dans ce domaine à Madagascar, tels que le manque d’infrastructure et de ressources humaines, la reconnaissance du diplôme de Master . Elle n’a pas oublié de mentionner l’adhésion de Madagascar au sein de l’Union Astronomique Internationale grâce à l’association qu’elle a cofondé : Malagasy Astronomy and Space Science qui deviendra bientôt Malagasy Astronomy Society, et des efforts réalisés comme la création du premier réseaux de club d’astronomie ainsi que du premier observatoire astronomique robotisé du pays.

 

Dr Zara Randriamanakoto lors de sa conférence à l’IOGA

 

Dans son intervention, Dr Zara a aussi parlé du futur de l’astronomie à Madagascar, de ce que l’on espère faire comme l’organisation de la seconde édition du Malagasy Astronomy Meeting, l’ouverture du doctorat en astrophysique en 2025, la formation des enseignants d’écoles … et encore d’autres projets.

 

Les participants à l’IOGA après la conférence du Dr Zara Randriamanakoto

 

 

Par Andoniaina Rajaonarivelo / Haikintana Astronomy

Teacher Training Program 2023 Madagascar

Teacher Training Program 2023 Madagascar

 

Avec toutes les activités de sensibilisation mises en place à Madagascar, l’astronomie commence à toucher de plus en plus de monde dans le pays. Malgré cela, elle reste encore très peu présente dans les écoles ainsi que dans le programme scolaire. Dans l’optique d’apporter des changements à cela, les National Astronomy Education Coordinators (NAECs) de l’Office of Astronomy for Education (OAE) à Madagascar ont organisé une formation, qui s’est tenue au mois de Septembre, pour les institutrices du primaire de l’école “Le Petit Nid”. Le but de cette formation était de les initier au monde de l’astronomie et de les armer de nouvelles connaissances. Cette première partie du programme TTP 2023 (Teacher Training Program) à Madagascar, financé par IAU OAE, a été couronnée de succès, grâce à des présentations orales captivantes basées sur un guide, rédigé par les NAECs de Madagascar, offert aux institutrices et des activités manuelles engageantes.

 

 

Pour de nombreuses participantes, l’astronomie était un domaine entièrement nouveau, mais cette formation a ouvert la porte vers un univers fascinant et inexploré. Elles ont eu l’occasion d’acquérir des connaissances solides sur des concepts de base de l’astronomie tels que la notion du temps, les cycles jour-nuit, les phases de la lune, le soleil et le système solaire. Les présentations orales ont joué un rôle essentiel dans la transmission de ces connaissances. Le guide qui leur a été donné avait pour but de les aider à réaliser des activités manuelles dans leurs classes. Les présentations se sont basées sur ce guide et ont renforcé leur compréhension des concepts et leur ont aussi montré comment rendre l’apprentissage des différents concepts passionnant et accessible aux élèves à travers l’astronomie.

 

 

La formation n’a pas seulement consisté en des discours théoriques, elle a également inclus des activités manuelles engageantes. Les institutrices ont eu l’opportunité de créer des modèles tactiles de la Terre, de la Lune et du Soleil ainsi que des sabliers et une maquette de l’atmosphère. Elles ont aussi pu, pour la première fois, regarder à travers un télescope, en observant le Soleil. Le but était de leur faire vivre l’expérience que leurs élèves pourraient vivre, pour qu’elles puissent voir comment aborder ces nouvelles connaissances.

 

 

La première partie de cette formation a eu un impact significatif sur les institutrices du primaire cette école. Elles sont reparties avec un bagage de connaissances en astronomie, mais surtout avec la conviction que l’astronomie peut devenir un outil puissant pour susciter l’intérêt des élèves et les inspirer à explorer le monde qui les entoure. Les NAECs Madagascar prévoient de poursuivre cette formation en décembre avec des enseignants du secondaire issues d’autres institutions, ce qui sera un moyen d’introduire l’enseignement de l’astronomie dans les écoles, et qui sait dans le programme scolaire malgache.

 

 

En conclusion, cette première partie du TTP 2023 Madagascar a été une expérience enrichissante pour ces participantes, les préparant à intégrer des concepts d’astronomie passionnants dans leurs cours en utilisant le guide rédigé par les NAECs Madagascar comme ressource précieuse. Elle a ouvert de nouvelles perspectives pour l’éducation en stimulant la curiosité des enseignantes et en les dotant d’outils pour inspirer la prochaine génération d’explorateurs du cosmos. Cette initiative promet un avenir plus brillant pour l’éducation scientifique dans le pays, où le ciel n’est plus la limite.

 

Andoniaina Rajaonarivelo

Président d’Haikintana

Journée Astronomie Afrique au 33ème Festival d’Astronomie de Fleurance

Journée Astronomie Afrique au 33ème Festival d’Astronomie de Fleurance

Le 33ème Festival d’Astronomie de Fleurance  a eu lieu du 4 au 11 août 2023 dans le Gers en France et a attiré comme les autres années des milliers de festivaliers. Plus de 60 chercheurs sont venus partager les nouvelles de l’Univers et rencontrer le public de tout âge. Vous pouvez découvrir le programme sur le site du festival. Une journée consacrée à l’Astronomie en Afrique au lieu le lundi 7 août.

 

 

Lors de cette journée, quatre animations et conférences se sont déroulées.

Le matin à 11h, Mayssa El Yazidi, géologue planétaire tunisienne et marraine de cette journée a réalisé devant 400 personnes une conférence intitulée « La mission européenne Bepi Colombo: une nouvelle ère dans l’exploration de Mercure ». Mayssa El Yazidi a obtenu son doctorat du Centre d’études et d’activités spatiales «G. Colombo»  à l’Université de Padoue en Italie. Son travail porte sur la cartographie géologique et l’analyse des structures tectoniques de certaines zones sur Mars et Mercure. En 2016, elle a obtenu son master à la Faculté des Sciences de l’Université de Tunis El Manaar, et elle est devenue la première femme et chercheuse tunisienne à avoir promu le concept de planétologie en Tunisie. Elle a été invitée à l’Agence Spatiale Européenne (ESA)-ESTEC aux Pays-Bas et ses recherches ont été soutenues par la Fondation Cassa di Risparmio di Padova. Au cour de sa conférence, Mayssa a fait découvrir la mission Bepi Colombo, mission spatiale coopérative entre l’ESA et la JAXA qui a été lancée en octobre 2018. Cette mission est composée de deux sondes MPO et MMO, et a comme objectif d’en savoir plus sur la géologie de cette planète, ainsi que l’origine des « hollows », curieuses dépressions bleues, qui restent encore mal connues.

 

Mayssa El Yazidi présentant les objectifs de la mission Bepi Colombo

 

Le dimanche 6 août (10h30-12h30) matin et lundi 7 août après midi (14h30-16h30) a eu lieu un atelier intitulé « Ciel d’Afrique et d’ailleurs » animé par Mayssa El Yazidi et Eric Lagadec. Au cours de cet atelier interactif avec des quiz, l’utilisation de cartes du ciel, et des dessins de constellations, le public a découvert les origines africaines de nos connaissances astronomiques et ont appris que chaque peuple a ses propres représentations du ciel. Eric et Mayssa ont ensuite invité le public à partager le ciel avec eux et ont expliqué pourquoi selon l’endroit où l’on se trouve sur cet immense continent, l’apparence du ciel change.

La journée a continué à 17h avec un café astro consacré au developpement de l’Astronomie en Afrique animé par Sébastien Carassou. Mayssa El Yazidi, Eric Lagadec, Caroline Lachowski et Sylvain Bouley ont répondu aux questions du public sur les objectifs futurs et les actions en cours de réalisation sur le continent africain.

Quentin Lazzarotto lance le débat après la projection du film

 

Dans le cadre du 2ème festival du film de Fleurance a été projeté le film « Les chasseurs d’étoiles du Sénégal » réalisé par Ruth Berry. Ce film retrace le lien entre l’Astronomie et Maram Kaire, président de l’Association Sénégalaise pour la Promotion de l’Astronomie et directeur de la toute nouvelle Agence Sénégalaise d’Etudes Spatiales. Avec pour fil conducteur la mission d’observation d’occultation stellaire organisé en 2021 dans le cadre de la mission américaine Lucy, ce film démontre a quel point l’astronome sénégalais Maram Kaire est convaincu que la science changera le destin de son pays. A la suite de la projection du film, un débat animé par Quentin Lazzarotto s’est déroulé en compagnie de Mayssa El Yazidi, Eric Lagadec et Sylvain Bouley. La bonne nouvelle a eu lieu à la fin de la semaine lorsque le jury du festival du film a remis le prix spécial du jury.

 

Sylvain Bouley

Société Astronomique de France / Université Paris Saclay

 

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