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Depuis le lancement du premier satellite artificiel en 1957, le nombre de débris dans l’espace ne cesse d’augmenter. Aujourd’hui plus de 34000 objets de plus de 10 cm ont été recensés et près de 900 000 débris de 1 à 10 cm ont été détectés grâce aux observations radar.

Le télescope de 28 cm de l’OSTS en Egypte (Abdel-Aziz et al., 2020)

Afin d’aider la communauté à mieux appréhender le risque, l’Institut National de Recherche en Astronomie et Géophysique (NRIAG) en Egypte a décidé de se lancer dans le suivi et la détection des débris depuis 2019 en créant une station de suivi des satellites optiques (OSTS). Le télescope de 28 cm installé à l’observatoire de Kotammia (29.933° N, 31.8823° E, 470 m d’altitude) permet de suivre et surveiller les débris et les satellites opérationnels en orbite terrestre basse (zone de l’orbite terrestre allant jusqu’à 2 000 kilomètres d’altitude), en orbite elliptique haute (altitude entre ∼ 36000 km à ∼ 340000 km) et en orbite terrestre géosynchrone (35 786 km). L’OSTS collabore également avec le Réseau optique scientifique international (ISON) pour l’observation optique. Ce réseau comprend 28 observatoires situés dans 15 pays et utilise 50 télescopes de 18 cm à 2.6 m de diamètre. Les observations optiques utilisant l’OSTS sont utilisées pour aider à caractériser la distribution et l’orbite des différents débris et à déterminer l’éventuel rapprochement entre les satellites opérationnels et/ou les débris dangereux.

Publication de référence: Abdel-Aziz et al., First Optical Satellite Tracking Station (OSTS) at NRIAG-Egypt, New Astronomy, 77, May 2020, 101361, 2020)

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